A deux heures de la capitale, dans un gros village nommé Pacto (1200 m), nous avons accompagné un groupe de jeunes animateurs de Quito pour un week-end. Durant ce weekend, nous avons visité "una molienda", c'est à dire un lieu où se fabrique le sucre de canne. Ici, sauf le broyage, tout est fait à la main, depuis les coupes des tiges de canne à la machette jusqu'à la mise en sac de 50 kilos. Les conditions de travail sont difficiles, il fait très chaud, la fumée s'échappe du foyer en permanence et pourtant, nous sommes accueillis avec de grands sourires et une envie de partager. Ces personnes travaillent chaque jour et on peut de vacances...nous sommes en admiration devant leyur travail et leur joie de vivre...une lecon d'humilite.
Les tiges de canne à sucre coupées. |
Les déchets de canne à sucre sont empilés, une fois secs, ils serviront à alimenter le feu. |
le broyage
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<><><><><><><><><><> En une journée, ils produisent 8 sacs qu'ils vendront 35 dollars l'unité. |
A la pelle, l'homme remue le liquide qui fini par devenir une poudre. Celle-ci est ensuite tamisé, le sucre roux de canne est prêt.
Nous avons mordu dans la tige de canne à sucre, c'est vraiment très juteux et sucré. Nous avons goûté le sucre roux, et le meilleur pour la fin, nous avons eu la chance de malaxer nous même une sorte de caramel de sucre de canne, qui devenu blanc, doré, n'attendait plus qu'une chose...être dégusté ! Les locaux l'appellent "mielcoche".
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