Bienvenue sur le blog de l'association tocar y jugar

Ce blog est destiné aux enfants, aux classes et à toutes les personnes qui auront envie de nous suivre dans notre aventure associative et humaine en Amérique du Sud.

LE JEU DES ERREURS

LE JEU DES ERREURS. Pour les messages étant redigés à l'étranger...Les claviers d'ordinateurs sont différents de ceux de la France. Par conséquent, nous ne savons pas toujours ou se trouvent les accents, les cédilles, il y a donc quelques erreurs d'orthographe! A vous de les retrouver!

vendredi 22 juin 2012

l'ëcole Kurmi Wasi

A côté de la Paz, capitale de la Bolivie, dans la communauté d'Achocallas, nous avons passé 3 semaines dans une école privée au fonctionnement un peu particulier : l'école Kurmi Wasi.
« Kurmi » en aymara et quechua signifie « arc en ciel » et « Wasi » en quechua signifie « maison » ; « La maison de l’arc en ciel » symbolise la diversité sociale, culturelle et géographique des enfants.


L'école regroupe 150 enfants de la maternelle jusqu'au lycée. Les enfants viennent plutôt de milieu assez riche et payent très cher mais certains viennent aussi de milieu plus pauvre, les parents participent en amenant des légumes ou du lait qu'ils produisent et en travaillant 2 jours par mois dans l'école.

L'avis de Naiv, élève de 5ème, au Kurmi Wasi depuis 2 ans
« J’aime mes professeurs, mes copines, tout ce que l’on fait : on joue, on danse, on apprend, on fait des assemblées où on résout des problèmes. Je suis content qu’il y ait des handicapés parce que j’apprends beaucoup d’eux. Et j’aime que l’on puisse toucher les animaux. J’aimerai que tous les collèges soient comme ça et qu’on ait cours tous les jours ! »

L'avis de Ninoska, 8 ans, CE2, au Kurmi Wasi depuis 2 ans
« Ce collège est très bien, il y a des animaux. Nous avons un potager, un terrain de foot. Nous pouvons emprunter des livres les mardis et jeudis. J’aime venir parce que j’apprends des choses, j’ai envie d’être ici, j’aime partager avec mes amis. J’aime quand tout le collège se réunit les lundis pour chanter. J’aime la nourriture du mercredi.
Je n’aime pas trop les devoirs en CP, CE1.
J’aimerai qu’il y ait des ordinateurs, un meilleur terrain de foot, des jeux pour les grands. Je préfèrerai qu’on puisse choisir la manière de faire du tricot.
J’aimerai être coiffeuse, docteur ou maîtresse. »

L'avis d'Erik, 11 ans,  6ème, Achocallas, au Kurmi Wasi depuis 2 ans
« Le collège est bien, il n’y a rien a changé. Il y a plus de soleil mais c’est plus sale que dans mon autre collège. J’aime la chimie et le cours social. J’aimerai être soldat. »

L'avis de Charli, 11 ans,  6ème 
« J’aime la diversité qu’il y a ici, les autres collèges sont plus fermés sur eux-mêmes, ce sont les enfants du même lieu.
J’aimerai qu’il y ait un kiosque qui vendent des produits naturels parce que je sais que les bonbons sont interdits, il pourrait y avoir des produits avec de la quinua, du malte, du soja, des jus de fruits. J’aimerai que l’on trouve une solution pour les chaussures en classe, il fait très froid mais quand on marche avec les chaussures sur les tapis, ils passent du vert au café. J'aimerai ètre médecin mais je ne sais pas encore quelle spécialité.»

Les enfants de CP-CE1 préparent 'l'Apthapi', tout le monde amène quelque chose à manger pour partager tous les lundis et vendredi à 11h00. Il y a des mandarines, de la quinua, des salades,
Atelier plante médicinale pour les grands, ils sont en train de préparer des remèdes à appliquer sur la peau pour les douleurs à base d'alcool et de plantes
La semaine précédente, ils avaient fait du shampoing à base d'une plante grasse qui s'appelle l'aloe vera. Nous en avons acheter, il est bien mieux que ceux que l'on trouve en grande surface. Il en faut un tout petit peu pour faire beaucoup de mousses.
Atelier conservation des aliments pour les collègiens et lycéens, ils mettent des oeufs de caille avec du vinaigre pour la conservation, de l'ail, des oignons et des herbes pour le goût. Nous avons aussi gouter leur confiture, délicieuses!
Atelier céramique à partir du CE2, les élèves réalisent une tirelire personnalisée.
Réception des courriers des correspondants allemands dans la classe de CE2, CM1.
A la fin du cours de physique, Léo le professeur joue de la guitare pendant que les preñières et terminales dansent.
Atelier construction d'une serre pour les collégiens et lycéens.
Les maternelles viennent nourrir leurs canards. Ils vendent les oeufs pour financer leur sortie scolaire.
Les maternelles font leur plan de travail.
Expérience sur l'électricité en physique.
Les CM2 et 6ème s'occupent de déplacer leurs lamas et leur alpaca pour qu'ils puissent brouter chaque jour à un endroit différent.

lundi 4 juin 2012

Quatrième et dernier projet

En allant se promener au départ du village d’Andamarca, au milieu des montagnes, nous découvrons un magnifique village, peut être une cinquantaine de maisons. Pas un bruit, on entend seulement le bruit du vent et des oiseaux. Les maisons sont-elles inhabitées ? Il faut trouver l’école…à l’école, il y a toujours de la vie ! Soudain, tout en déambulant entre les maisons, on entend des rires d’enfants…l’école n’est pas bien loin.
Quelle surprise en arrivant dans la cour ! Six enfants sont en train de jouer…où sont les autres ? Et bien il n’y a pas d’autres élèves ! Vous vous rendez compte ! Six élèves et uniquement des garçons !

Nous sommes très bien accueillis par le professeur, les élèves et une maman qui prépare le repas du midi. Oui, parce que ce sont les mamans qui font à manger à tour de rôle. Elle nous offre du lait et du pain. Nous entrons dans la classe : que c’est beau ! Les enfants sont tellement fiers de nous faire visiter leur classe, de nous monter leurs cahiers, leurs travaux, leurs dessins ! Nous sommes sous le charme de ce paisible village et de cette école. Et si on revenait pour faire un petit projet ? C’est parti !!

Quelques jours plus tard, après avoir terminé le projet avec les enfants d’Andamarca, nous revenons équipés pour s’installer dans ce havre de paix : nourriture et matériel pour les enfants. Nous passons quatre jours intenses avec ces derniers et leur professeur. Ils sont tous les sept très gentils et très motivés par les jeux ; si bien qu’en autre jours seulement, nous leur avons appris plusieurs jeux et ils en ont construit une QUINZAINE ! Incroyable non !?!
Copacabana, c’est le nom de ce merveilleux village…attention, rien à voir avec la grande ville de Bolivie qui s’appelle aussi Copacabana !

Merci beaucoup aux élèves de Copacabana et à Alcilez leur professeur ! Nous pensons fort à eux.

Solène et Kevin
Les enfants jouent aux dominos.

Maitre et élève s'affrontent au Yoté!

Construction du jeu de l'oie.


Apprentissage du Dou Shou Qi.
Waou! Tous les jeux réunis!
Construction du Yoté.
Scier, couper au cuter,...pas un blessé! Quelle habileté!
Le Molkky.

Construction de la forteresse (Assaut).

Construction du Morpion.

Quelques lamas proches du village.

Vue du village.

mardi 22 mai 2012

“Tocar y Jugar” a encore frappé !

Nous remontons la Bolivie sur l’Altiplano à l’Ouest du lac Poopo à la recherche d’une petite communauté pour faire un nouveau projet. Après avoir traversé plusieurs villages, nous arrivons à Santiago de Andamarca. Et savez-vous par quel moyen de locomotion sommes-nous arrivés dans ce village ?

Et bien à bord d’un camion transportant une quarantaine de lamas !

Parti de Gomoku entre Alvaro et Kevin.
Santiago de Andamarca est plutôt un grand village. Même si les enfants sont nombreux (90 à l’école), l’accueil des habitants nous donne envie de rester. Les écoliers ont classe de 8h30 à 13h, cela nous permet de proposer le projet l’après-midi alors que dans les petites communautés, les enfants ont école toute la journée.
Le maire est enchanté du projet. Il nous propose de dormir dans une pièce de la municipalité. Il met aussi à notre disposition une grande salle pour que l’on puisse accueillir les enfants pendant le temps du projet. Nous sommes prêts pour un troisième projet !
Des professeurs et des parents viennent jouer après 17h.
Nous avions prévu  de rester 2 semaines mais comme tout se passait bien, on a eu envie de rester un peu plus longtemps. Nous sommes finalement restés un peu plus de 3 semaines ! Cela nous a permis de vraiment finaliser le projet, d’intégrer les plus petits, les collègiens et les professeurs qui le souhaitaient.
Nous avons aussi tourné un troisième documentaire sur la vie d’un enfant du village, Josue ; il a 11 ans. A voir à notre retour.
Le tableau des jeux : chaque fois que les enfants jouent, ils font une barre.  Et un rond de couleur quand ils connaissent toutes les règles d'un jeu.
Construction d'un jeu de l'oie.
Clein d'oeil assassin.
Après plusieurs jours pour scier des batons à la main, les enfants peuvent enfin réaliser des constructions.

Visite de deux bébés lamas pendant le molkkye.
Jose et Jocelyn font une partie de "3 en lignes"

Deux mamans viennent jouer au serpent géant.

Anthony explique le gomoku à Sarai et Nayeli.

peinture du jeu du moulin.
Abigail, Araceli et Fernando jouent au Patol.

Solène et Silver construisent l'awele.

Jose-Manuel et Kevin jouent au moulin.
Les enfants nous apprennent un nouveau jeu : "huevo quemado" = l''oeuf brulé
Sur le même principe que "le facteur n'est pas passé". Le joueur 1 dépose un chapeau derrière le dos du joueur 2.  Ce dernier doit prendre le chapeau et essayer de rattraper le joueur 1 avant qu'il ne se soit assis à sa place. S'il est rattrapé, il est cuit et va au milieu. Ce qui change : pendant que le joueur 2 court, il peut déposer à son tour le chapeau à un joueur 3. Il est alors poursuivant et poursuivit.
Si le joueur 1 arrive à faire un tour sans que le joueur 2 s'en aperçoive, le joueur 2 devient "oeuf brulé", il va au milieu.
Erica et Eva jouent au mémory.

vendredi 20 avril 2012

Quelques animaux de Patagonie

Dans le Parc Torres del Paine en Patagonie chilienne, nous avons rencontré de nombreux animaux. Comme ils ne craignent pas les hommes, nous avons pu les observer de très près. Quelle chance !

LE GUANACO
Au cours de nos randonnées, nous avons croisé des troupeaux de guanacos. Ce mammifère appartient à la famille des camélidés, tout comme le chameau et le lama. Il ressemble beaucoup au lama. Les guanacos se rencontrent surtout au sud de l’Amérique du Sud alors que les lamas vivent au nord du continent dans la cordillère des Andes.
Généralement, les guanacos vivent en groupes : un mâle dominant avec plusieurs femelles et leurs petits ou des mâles sans femelle. Parfois un mâle vit seul pendant quelques temps.
 
Troupeau de guanacos

Guanaco mâle vivant seul

Les mâles marquent leur territoire en faisant leurs crottes toujours au même endroit.
Tas de crottes de guanaco


Lieu où les guanacos ont l'habitude de se rouler
 


Les guanacos se nourrissent de la prairie patagonienne. La journée, ils broutent dans les vallées puis ruminent couchés. La nuit, ils remontent sur les hauteurs pour se reposer. De là-haut, ils surveillent leur principal prédateur : le puma. Nous n’avons pas eu la chance de voir de puma mais nous avons rencontré de nombreux cadavres de guanacos tués par des pumas.



Les petits naissent entre décembre et mars, au moment où il fait le moins froid en Patagonie. Le bébé du guanaco s’appelle le chalengo.
Chalengo en train de taiter sa mère


Durant nos ballades, nous avons souvent vu des chalengos séparés de leur maman à cause des clôtures installées par les hommes. Les mamans peuvent sauter ces clôtures mais pas leurs petits qui restent donc coincés de l’autre côté et courent partout tellement ils ont peur.

Groupe de chalengos coincés derrière une clôture

Parfois, ils essaient de sauter la clôture pour suivre leur maman mais ils se prennent les pattes dedans et restent coincés. Plusieurs chalengos meurent chaque année comme cela.




LE CONDOR
Le condor est un oiseau charognard, cela veut dire qu’il se nourrit des animaux déjà morts. Par exemple, en Patagonie, ils mangent les restes des guanacos tués par des pumas.
Le plumage du condor est noir. Sous la tête, il a un collier de plumes blanches et sa tête est dénudée de plumes. Son envergure, c’est-à-dire la longueur d’une extrémité d’une aile à l’autre, peut aller jusqu’à trois mètres. C’est un des oiseaux les plus grands au monde.
Pour voler, le condor cherche les courants d’air et se laisse planer, donc il ne bat pas souvent des ailes.




LE HUEMUL
Il est très difficile de voir des huemuls car ils sont en voie de disparition et ce sont des animaux très timides. Solène et Kevin ont eu la chance d’en voir : un mâle et deux femelles. Ce fut une rencontre fantastique.
Les huemuls sont des cousins des cerfs et des biches qui vivent en France et en Europe. Tous sont de la famille des cervidés.
Les huemuls sont plus petits mais plus trapus que leurs cousins. Tout comme les cerfs, les mâles ont des cornes et ils brament au moment de la période d’accouplement. 

Huemul femelle

Huemul mâle



LE ÑANDU
C’est le cousin sud-américain de l’autruche africaine.
Le ñandu est plus petit que l’autruche. A cause de son plumage gris-marron, il est parfois difficile de le voir dans le paysage. On peut le confondre avec un rocher ou un arbuste.




L’IBIS A TÊTE NOIR
Nous en avons vu des centaines. L’ibis à tête noir est un oiseau très répandu en Patagonie.
Ils sont très souvent au sol en train de fouiller le sol de leur long bec fin  à la recherche de petits insectes et larves.


LE PITIO COMMUN





C’est un oiseau qui vit en groupe.




LE PIC NOIR
Encore une rencontre extraordinaire puisque le pic noir est un oiseau en voie de disparition.
Tout comme les pics que nous rencontrons en France, les pics noirs de Patagonie sont dotés d’un bec fin et droit. Il leur permet de faire des trous dans les troncs d’arbre à la recherche d’insectes et de larves. Quand ils cognent contre un arbre, on dirait des marteaux piqueurs !
Pic mâle


Le pic noir a de longues plumes sur sa tête qui lui font une crête. Les femelles sont toutes noires alors que les mâles ont la tête et leur crête rouge.








LE CARANCHO





C’est un oiseau charognard tout comme le condor mais il est beaucoup plus petit que ce dernier.







UN SCORPION
Lorsque nous travaillions sur les chemins, nous avons parfois soulevé des pierres sous lesquelles un petit scorpion était caché ! Nous avons été très surpris de découvrir qu’il y avait des scorpions en Patagonie, une région du monde où il peut faire très froid.
Heureusement, ces scorpions ne mesuraient que trois à quatre centimètres !