Bienvenue sur le blog de l'association tocar y jugar

Ce blog est destiné aux enfants, aux classes et à toutes les personnes qui auront envie de nous suivre dans notre aventure associative et humaine en Amérique du Sud.

LE JEU DES ERREURS

LE JEU DES ERREURS. Pour les messages étant redigés à l'étranger...Les claviers d'ordinateurs sont différents de ceux de la France. Par conséquent, nous ne savons pas toujours ou se trouvent les accents, les cédilles, il y a donc quelques erreurs d'orthographe! A vous de les retrouver!

dimanche 15 janvier 2012

Mais qu'y a-t-il dans les assiettes des équatoriens et des péruviens ?

Comme en France, les péruviens et les équatoriens font trois repas par jour :


-  « el desayuno », c’est le petit déjeuner.
Il est salé, ce peut être un sandwich de fromage ou d’œuf frit, une assiette de riz avec une viande, un poisson ou un œuf frit, un oeuf frit accompagné de bananes cuites écrasées ou en lamelles. La boisson est un jus de fruit, un thé ou un café.




-   « el almuerzo », c’est le déjeuner.
Il se compose de deux plats et d’un jus de fruit.
Le premier plat est une soupe où l’on trouve des pâtes ou du riz, des pommes de terre, des légumes, parfois un morceau de viande et de la coriandre.
Le second plat contient toujours du riz, un morceau de viande ou de poisson, un autre féculent (comme des pommes de terre, des lentilles, des petits pois ou des fèves), une salade de tomates, oignons et salade verte.
Il n’y a pas de dessert.
Le jus de fruit est fait avec des fruits frais. Certains des fruits utilisés ne sont pas connus en France comme : la guayaba, la cebada, la maracuya, la guanabana, la tomate arbol (fruit qui ressemble à la tomate et qui pousse dans un arbre).


Soupe de pâtes avec quelques légumes, de la viande et de la coriandre.
Soupe avec du choclo, une variété de maïs



La guayaba
Les tomates "arbol" (arbre en espagnol)
La guanabana
La maracuya

-  « la cena » ou « la merienda », c’est le dîner.
Ce repas est très léger. Ce peut être du pain avec une infusion, une soupe d’avoine avec de la canelle et du sucre, du riz au lait, une soupe sucrée de banane ou les restes du repas de midi.

En Equateur et au Pérou, le riz est comme le pain en France, il y en a à chaque repas.

Les équatoriens et les péruviens ajoutent souvent de l’« aji » (se prononce « ari ») dans les plats chauds. C’est un piment très fort écrasé et mélangé avec des oignons et parfois des morceaux de tomates. Pour nous, il est difficile d’en manger tellement c’est piquant.
Le piment "aji"
Sauce à l'aji
Si on ne souhaite pas manger beaucoup, il existe de petits encas :
- Les empanadas : ce sont comme des chaussons aux pommes mais ils sont salés. Il y a des empanadas de fromage, de poulet ou de viande hachée.
- Les humitas (se prononce « houmitas ») : c’est une purée de maïs épicée cuite dans une feuille d’arbre.
- Les tamales (se prononce « tamalès ») : c’est une purée de maïs épicée dans laquelle sont mélangés quelques légumes et quelques morceaux de viande. Le tout est cuit dans une feuille d’arbre.
- Les quimbolitos : ce sont des gâteaux à base de farine de maïs et de farine de blé. Ils sont aussi cuits dans une feuille d’arbre.


Une empanada
Des humitas
Certains aliments ne se trouvent que dans des zones bien spécifiques.

Par exemples :
Dans la montagne, les habitants cultivent et mangent une céréale qui s’appelle le quinoa.
Ils élèvent et mangent des cochons d’inde en soupe ou grillés au barbecue. Leurs ancêtres, les Incas, mangeaient déjà des cochons d’inde, c’est une viande avec beaucoup de protéines.


La céréale : la quinoa
Plat de quinoa cuit avec du lait et du fromage râpé
Pâte de cochon d'Inde
Dans la forêt amazonienne, les habitants mangent beaucoup de poissons dont les fameux piranhas.

Ils mangent aussi une variété de bananes que nous ne connaissons pas en France. Sa peau est verte, elle est âpre et sans sucre. Elle se mange seulement cuite et son goût est proche de celui de la pomme de terre.


Les gens mangent une racine qui s’appelle la yuca. Comme la pomme de terre, il faut la faire cuire avant de la manger.


Yucas pelées
Les habitants de la forêt amazonienne mangent parfois des fourmis volantes. Elles sont de la taille d’un capuchon de stylo. Ils leur enlèvent la tête puis ils les mangent crus ou cuites.

Fourmi volante sans sa tête
De même, parfois ils mangent des « suri » (qui se prononce « souri »). Ce sont des larves de la taille du pouce d’un homme adulte qui se trouvent dans des arbres morts. Elles sont mangées entièrement crues ou cuites. 


Ils chassent aussi les fourmiliers pour le manger.


Ils boivent du masato et de la chicha. Le masato est une boisson pétillante faite avec la yuca qui est cuite, écrasée et qu’on laisse fermenter. La chicha est aussi une boisson pétillante mais cette fois-ci c’est du maïs que l’on cuit, que l’on écrase et qui fermente.

Anthony goûte le masato.

vendredi 6 janvier 2012

Sur le mythique lac Titicaca, la petite île de Soto.


Ile Soto
  Situé à 3810 mètres au-dessus du niveau de la mer, le lac Titicaca est un des plus grand lac du monde. Nous avons passé une semaine  sur une petite île de pêcheurs, loin des îles très touristiques du lac, c’est une petite île dénommée Soto.

         Pour se rendre sur l’île, nous avons rencontré des pêcheurs sur le bord du lac, au village de Conima. Avec Marcellino et sa femme Remedio nous sommes arrivés sur l’île après une heure de traversée mouvementée. Il y a de grosses vagues et le lac est tellement immense qu’on se croirait en pleine mer. Sur l’île, Marcellino nous a accompagné jusqu’à la maison communale, une petite maison en brique de boue avec un toit en taule, à l’intérieur quelques matelas en paille pour pouvoir dormir. A côté, une cuisine à bois dans une autre petite maison. Pas d’eau courante mais un puits à 15 minutes de marche, le même qu’utilisent les habitants, pas d’électricité mais la plupart des habitants de l’île possèdent des panneaux solaires.

         Les habitants de l’île sont tous agriculteurs. Ils cultivent des pommes de terre, du maïs, des fèves, de la oca (c’est une racine qui se mange). Tout ce qu’ils cultivent, ils le gardent   pour leur propre consommation. Ils ont aussi quelques moutons, des poules pour la viande et des œufs. Pour cultiver, ils font tout à la main, sur l'île, il n’y a ni tracteur, ni véhicule.
Les moutons sur la plage de l'île.


Les habitants n'ont pas de retraite, ils travaillent toute leur vie.

Clara aide sa grand mère dans le travail des champs.

     Tous les hommes font le même travail, ils sont pêcheurs. L'argent qu'ils gagnent leur sert à acheter ce qui leur manque : les fruits, les légumes, les habits…
Pêcheur est un travail très difficile. Ils partent seuls dans leur petite barque à moteur en début d'après-midi, restent toute la nuit sur le lac où il fait très froid et où il y a souvent de gros orages, et ne reviennent que le lendemain matin. 


Retour de la pêche, Marcellino et Remedio démêlent les filets.
Le problème du lac TIticaca, est qu'il est très pollué. Par conséquent il y a de moins en moins de poissons. Quand ils ont de la chance, les pêcheurs ramènent une quinzaine de kilos de truite mais souvent les filets sont vides ou bien ne comptent qu’une ou deux truites de un kilo. Cela ne rembourse même pas leur essence. A cause de ce problème, les jeunes ne veulent pas rester sur l’île et préfèrent aller chercher du travail dans les villes alentours. Souvent, ils travaillent à la mine. Il y a 15 ans, il y avait une cinquantaine d’enfants à l’école, aujourd’hui il n’en reste plus que deux : Galindo en CP et Clara en CM2. Nous avons réalisé un documentaire sur la journée de Clara dans sa dernière semaine d’école sur l’île avant les grandes vacances. (Les grandes vacances sont en hiver au Pérou, c’est la saison des pluies).

L'école, à gauche les toilettes, à droite la seule classe encore en fonctionnement.

L'école avec le drapeau péruvien.

Clara garde les moutons après l'école.

Galindo dans la cour de récréation.
     Cette île est une communauté, cela veut dire que les habitants font des choses ensemble. Par exemple, il y a une cantine où les femmes cuisinent à tour de rôle pour tout le monde tous les midis (nous y avons mangé de très bon plats), les hommes font ensemble les travaux nécessaires sur l’île : aménagement des chemins, digue du port, maison communale…

Les hommes réparent le port.

menu de la semaine à la cantine des habitants.



        Avec eux, nous avons fêté Noël dans la maison communale à la lueur de quelques bougies. La mairie de Conima leur a apporté du chocolat et du Paneton ; les femmes ont fait du chocolat chaud que nous avons partagé. Quelques hommes ont joué de la musique. Nous avons partagé notre soupe. Un moment agréable avec les habitants !
Chocolat chaud le 24 décembre dans la maison communale.

       














La maison de Clara.